One by One, Opposition Parties Saying “Conde’s Got to Go” Here is Bloc Liberal’s Statement

Crise politique : les flèches de Faya Millimouno contre le régime d’Alpha Condé

Fidèle à lui-même, Faya Millimouno a dans une déclaration dont nous détenus copie chargé le régime d’Alpha Condé. Millimouno accuse le régime de Conakry de violation répétée de la Constitution et des accords politiques signée sous l’égide des nations unies. Lisez cette déclaration:

Dans tout pays qui se veut démocratique ou en voie de démocratisation, comme la Guinée, le Président de la République doit suivre strictement les principes cardinaux qui constituent les fondements de la démocratie. C’est l’engagement sacrosaint qu’il prend le jour de son investiture. Ces principes inaliénables sont, entre autres: (1) le respect de la Constitution et des codes y afférents, (2) la tenue d’élections transparentes, dans les normes légales, et (3) la séparation des pouvoirs. Malheureusement, de 2010 à 2015, le Président Alpha Condé a systématiquement violé ces principes. Ces innombrables violations, qui vont en contresens de la Constitution Guinéenne incluent, parmi tant d’autres:

      1. 1.La fixation unilatérale de la date des présidentielles de 2015 par le Président Alpha Condé, supportés par des membres de la CENI, qui sont à sa solde. Cependant, il faut ajouter tout de suite que cette décision a été dénoncée et désavouée par d’autres membres démocrates de la CENI qui déclarent:

«L’organisation des élections à travers le monde entier est un processus professionnel, qui repose sur un cadre légal bien approprié… Aujourd’hui, des décisions prises ailleurs [par le Président Alpha Condé] voudraient nous imposer un agenda caché; ce que nous refusons catégoriquement quel que soit ce que cela va nous couter» fin de citation.ÂÂ

      1. 2.La dissolution des conseils communaux, en violation des articles 77, 80, 100 et 105 du Code des Collectivités Locales. En effet, ces articles stipulent respectivement que la durée de suspension d’un conseil communal ne peut excéder trois (3); que le Conseil d’une collectivité locale dont le tiers au moins des membres ont été reconnus coupables par le Tribunal d’avoir commis des crimes ou délits peut être dissous par décret sur proposition du Ministre chargé des collectivités locales, et que le conseil dissout doit être remplacé dans un délai maximum de six (6) mois. Malheureusement, ces dispositions et délais n’ont pas encore été respectés par Monsieur Alpha Condé.Â
          1. 3.La violation de l’accord obtenu entre le Gouvernement et l’Opposition Guinéenne en 2013, sous l’égide de l’envoyé de l’ONU. Cet accord, dispose que la tenue des communales devraient avoir lieu avant la fin du 1er trimestre de l’année 2014. Jusqu’à maintenant, ces élections n’ont pas eu lieu à cause de manœuvres politiciennes de Monsieur Alpha Condé.

ÂÂÂ

  1. 4.
    1. La non signature des accords obtenus en Juin 2014 lors du dialogue Inter-Guinéen. Ce dialogue, il faut le rappeler, a réuni les membres du gouvernement, les représentants de la Mouvance, de la CENI, ceux de l’opposition, et les deux facilitateurs nationaux. Ces accords, comme ceux de 2013 ci-dessus mentionnés, portaient, entre autres, sur la tenue des communales avant fin 2014. Cette décision, malheureusement, n’a pas été respectée jusqu’au moment de la publication de la présente déclaration. Il faut ajouter aussi que les communales n’ont jamais eu lieu depuis 2005. Ce qui malheureusement crée un vide organisationnel qui entache gravement la pratique de la démocratie à la base.ÂÂ
        1. 5.La tenue forcenée des élections Présidentielles avant celles des communales, comme voulue par Monsieur Alpha Condé et des membres de la CENI qui sont ses affidés.

Considérant la gravité des violations ci-dessus mentionnées commises par Monsieur Alpha Condé; violations qui relèvent du parjure, le Bloc Libéral déclare que Monsieur Alpha Condé s’est juridiquement disqualifié sur deux plans: d’abord pour la continuation de son mandat en cours et, ensuite, pour sa candidature quant aux élections présidentielles de 2015.

Quand le destin national est en danger, les patriotes de tout corps de métier, de tout parti politique et de toute religion; doivent se lever pour défendre leurs vies, celles de leurs familles et des générations futures, et le bien-être de la nation. Considérant que le destin de la Guinée se joue en ce moment grave de notre histoire nationale, le BL demande à tous les Guinéens d’unifier leurs forces pour catalyser le départ de Monsieur Alpha Condé, afin d’assainir notre univers politique et permettre à la Guinée d’émerger.

Que Dieu bénisse et protège le peuple de Guinée!Â

Fait à Conakry, le 20 mars 2015

Le Bloc Libéral

Guinee: Le Discours de Madrid du 25 janvier 2015 par Bah Oury

Le Discours de Madrid

du 25 janvier 2015

par BAH Oury

1er Vice-Président UFDG

Merci à la Fédération d’Espagne, d’avoir organiser ce meeting. C’est un meeting très important dans la vie de l’UFDG aussi bien pour l’UFDG en Guinée que pour les militants à l’étranger.

Grâce aux systèmes d’informations modernes , ceux de Conakry nous écoutent et nous entendent.En s’adressant à vous, nous nous adressons également à l’ensemble des guinéens qui sont de par le monde.Je réitère mes félicitations et mes remerciements à l’ensemble des militants et des responsables de l’UFDG d’Espagne.

J’ai une pensée particulière pour Dr Fodé Oussou qui a accepté malgré son calendrier très chargé d’être avec nous pour montrer que L’UFDG est une. Elle est indivisible , son avenir et sa pérennité seront préservés pour très longtemps. Je remercie également la délégation d’Angleterre, qui prouve que la Coordination d’Europe est une réalité et qu’ elle entend jouer désormais son rôle pleinement pour le rayonnement et le développement de l’UFDG en Europe.

A titre personnel, je remercie Thierno Amadou Bassirou, expert dans une organisation internationale travaillant pour le développement du Tiers-Monde ,qui m’a fait l’amitié d’être avec nous. J’en suis honoré. A travers cet acte de Thierno Amadou , c’est un appel que nous lançons à toutes les compétences guinéennes qui sont à travers le monde. Pour certaines d’entre elles , elles n’ont que de guinéens que le fait que leurs parents soient d’origines guinéennes . Elles sont de différentes nationalités mais je dis que leur apport , leur expertise et leur engagement pour la Guinée doivent être sollicités parce que la Guinée ne peut pas se construire sans la convergence de toutes les forces guinéennes qu’elles soient de de souche ou qu’elles aient acquis d’autres nationalités. La Guinée doit se construire avec tout le monde.. Il y va de notre intérêt et de celui de notre sous-région ouest-africaine.

Se souvenir de Barry III, Baldé Ousmane, Moriba Magassouba et Keïta Kara

Aujourd’hui nous sommes le 25 janvier 2015. Il y a quarante quatre ans le 25 janvier 1971, la Guinée a été spectatrice des pendaisons au Pont Tombo de Conakry des fils les plus dignes de la Guinée . Le 25 janvier 1971 ,Barry III, Baldé Ousmane , Moriba Magassouba et Keïta Kara ont été pendus en public au pont Tombo. Il y a quarante quatre ans , C’était l’intelligence qui a été piétinée ,c’était la sagesse qui a été piétinée, c’était la volonté de sortir la Guinée du sous-développement qui a été piétinée et c’étaient la démocratie et la liberté qui ont été piétinées par le régime de Sékou Touré ,ce 25 janvier 1971. Malheureusement depuis lors nous assistons qu’à des crimes, qu’à du sang versé par des régimes qui ne sont intéressées qu’à s’accaparer du pouvoir et à ignorer les problèmes fondamentaux des guinéens.

Nous devons nous en souvenir en ce jour 25 janvier 2015. Nous devons nous en souvenir pour nous rendre compte que notre lutte à des racines très lointaines . En 2015 , nous devons tout faire pour arrêter ce cycle infernal de destructions , de sang versé et d’aliénation de tout un pays et de tout un peuple.

La diaspora guinéenne doit se réorganiser autrement pour se protéger

Aujourd’hui la communauté guinéenne est partout. Ici à Madrid ,en Espagne ,il y a vingt ans peu de gens pouvait s’imaginer que prés de 15 à 20000 âmes de ressortissants guinéens pouvaient résider dans ce pays.Ce qui est significatif. Aujourd’hui les guinéens sont présents un peu partout à travers le monde.Mais nous avons des problèmes. Ce qui nous fait penser à nos compatriotes d’Angola . Vous savez , récemment , beaucoup d’entre eux parmi d’autres ressortissants des pays africains ont été victimes d’exactions. Mais les autorités guinéennes qui, de par la constitution guinéenne ont obligation d’assurer la protection des intérêts de tous les guinéens dans n’importe quel pays au monde,n’ont pas bougé le petit doigt. Elles n’ont rien fait pour secourir leurs ressortissants et demander aux autorités angolaises de veiller au strict respect des droits fondamentaux des guinéens en Angola.

Actuellement nous ne sommes pas au pouvoir et par conséquent notre marge de manœuvre est étroite .et limitée pour soutenir nos compatriotes en détresse. Mais nous pouvons faire quelque chose . C’est la raison pour laquelle , je demande à tous les guinéens qui vivent à l’étranger de tenir compte de deux aspects sur lesquels il faudra avoir une politique précise et cohérente.

  • Ne pas oublier le pays d’origine ! ne pas oublier la Guinée ! se battre pour que la Guinée change en mieux et que la gouvernance soit conforme à ce que tout être humain souhaite pour sa société et son pays.

  • Mais également exister là où vous êtes ! La société civile guinéenne doit exister là où les ressortissants résident .Pour mieux se défendre ,il faut être en phase avec les populations des pays d’adoption. La société civile guinéenne en Angola doit développer des relations mutuellement fécondes avec les sociétés civiles angolaises. Notre meilleure sécurité c’est d’être avec les nationaux où nos compatriotes résident . Si nous sommes en bons termes avec les populations d’accueil ,alors nous serons protégés. Cela veut dire qu’ici en Espagne, vos enfants naissent ,grandissent et parlent espagnols . Donc ils sont espagnols. Il faut par conséquent que leur avenir soit protégé. Ne nous enfermons pas ! Ne soyons pas des ghettos sociaux ,ou culturels ou ethniques ! Ouvrons nous ! Ouvrons nous entre guinéens ! Ouvrons nous aux autres ! Ouvrons nous à ceux qui nous accueillent dans leur pays ! C’est notre seule manière d’assurer notre sécurité et notre vie dans ces pays d’accueil pour longtemps ! Cherchez à développer des relations avec les pays d’accueil ne veut pas dire ,oublier le pays d’origine ! Le moment viendra où notre expertise, notre capital relationnel et financier pourront être d’une très grande utilité pour la Guinée lorsque la gouvernance changera.

Les grands pays d’aujourd’hui sont construits grâce à leur diaspora. Donc à la diaspora guinéenne partout où elle peut être ,en Afrique, en Europe, en Asie et en Amérique de se préparer à jouer son rôle, tout son rôle pour la construction d’un grand pays que sera la Guinée de demain.

L’UFDG au service de tout le peuple guinéen

C’est notre parti, c’est notre instrument pour notre politique. J’ai entendu votre discours où vous appelez à une reformulation de la stratégie de l’UFDG. Vous avez raison! Nous devons capitaliser nos erreurs et savoir dans le contexte actuel comment avancer . Par la grâce de Dieu , notre parti retrouve son unité , sa vigueur et se remet en marche pour la conquête du pouvoir. Ce que nous avons gagné aujourd’hui avec les difficultés que nous avons connues ,avec les tensions enregistrées par-ci, par-là , c’est la pérennité de l’UFDG qui est acquise ! Pérennité veut dire quoi ? Nous partirons et nous laisserons un parti fort, un parti structuré et un parti enraciné qui fera qu’en Guinée, émergerons en son sein plusieurs Chef de l’Etat qui gouvernerons la Guinée, par la grâce de Dieu ! Nous travaillons pour la durée, pour l’avenir ,pour un grand changement . Votre discours d’introduction va dans ce sens. Nous allons tous ,nous donner la main pour qu’il en soit ainsi.

Actuellement vous vous posez beaucoup de questions. Vous vous interrogez.Le représentant de l’UFR a parlé de la question des passeports biométriques ,que la Fédération UFDG d’Italie avait déjà évoqué lors de notre séjour en décembre dernier à Brescia. La quasi-impossibilité d’obtenir un passeport au niveau des services consulaires des ambassades de Guinée à l’étranger constitue une privation de vos droits civiques. Le Vice-Président Fodé Oussou et Président du groupe parlementaire des Démocrates Libéraux a pris l’engagement de retour à Conakry de tout faire pour secouer les autorités compétentes guinéennes pour que l’obtention de passeport biométrique dans les pays de résidence soit possible dans les meilleurs délais.Il leur rappellera leur obligation constitutionnelle de mettre à la disposition des guinéens de l’étranger des documents de voyage indispensables pour une régularisation de leur séjour à l’étranger.

Quelle stratégie mettre en œuvre ?

On dit qu’il y aura des élections présidentielles en 2015. Mais pratiquement tous les moyens ont été mis en place par le gouvernement d’Alpha CONDE pour que le processus électoral soit totalement opaque. Le fichier électoral que la Sagem avait confectionné entre 2007 et 2010, qui a pu enregistré, recensé une grande majorité de nos compatriotes, a été corrompu et mis de côté. Le fichier de la Sagem était une base sur laquelle un fichier renouvelé, enrichi chaque année aurait pu permettre d’avoir un fichier propre afin d’obtenir des élections crédibles. Comme M. Alpha CONDE ne veut pas de la transparence , ce fichier de base est détruit. Par conséquent ,nous ignorons quel sera le fichier des présidentielles de 2015 et des communales. Or vous savez , une élection c’est d’abord le fichier électoral. Si le fichier n’est pas correct, attendez vous à ce que l’élection ne soit pas correcte. Cela veut dire que le travail est à refaire en ce qui concerne le fichier.

En ce qui concerne la CENI , là aussi à partir du moment où c’est la règle de la majorité qui prévaut pour les prises de décision ,la majorité numérique déjà acquise à M.Alpha CONDE ne fait qu’entériner ses choix. La CENI comme organe régulatrice et organisatrice du processus électoral ne fera donc pas un bon travail.

Du côté des communes et des chefs de quartier , là aussi le pouvoir s’est permis de violer la loi en mettant des délégations spéciales qui depuis quatre ans sont en place. Ainsi en passant en revue, le fichier électoral, l’organisation et le fonctionnement de la CENI , la confiscation par le RPG des attributs des élus communaux et des quartiers , sans compter les autres moyens que sont l’administration préfectorale, les forces de défense et de sécurité ,une élection transparente et crédible est difficile dans ce contexte. Le dilemme pour l’opposition est à ce niveau .

Que faut-il faire ?

Faut-il malgré tout aller à des élections dans ce contexte. Aller à des élections dans ce contexte ,c’est redonner un pouvoir à M.Alpha CONDE pour cinq autres nouvelles années. Alors ce qui reste du pays sera détruit et enfin de compte nous n’aurons plus de pays. Donc,ce n’est pas possible ! Nous ne pouvons pas nous permettre d’aller dans ce sens. Une bataille est engagée pour obliger M.Alpha CONDE à reconstruire correctement ce qu’il avait déjà détruit. Mais comme il ne connaît que les rapports de forces ,il faut comme dit l’autre « si tu danses avec l’aveugle ,il faut le piétiner afin qu’il sache qu’il n’est pas seul » . Dr Fodé Oussou l’a dit tout à l’heure ! Il faut piétiner Alpha CONDE afin qu’il sache qu’il n’est pas seul à danser sur la scène politique guinéenne. Il le saura bientôt de la manière la plus éblouissante ! Si nous sommes de l’UFDG c’est normal d’être contre Alpha CONDE , si nous sommes de l’UFR ou du PEDN c’est normal d’être contre Alpha , mais aussi au sein du RPG une majorité est en train de se lever contre Alpha CONDE. La majorité au sein du RPG qui va se soulever contre Alpha CONDE est une perspective salutaire pour permettre à la Guinée de donner un coup de pied très rapidement à Alpha CONDE. Pourquoi faut -il développer cette stratégie ? Parce qu’électoralement ,nous avons tout à perdre et les lendemains des élections seront plus catastrophiques encore. Pour sauver la Guinée ,il faut maintenant donner un coup de pied à Alpha CONDE pour qu’une transition crédible et responsable puisse nous permettre de sortir de l’impasse.

Actuellement entre nous ,le débat est âpre. Certains préconisent une candidature unique , d’autres des candidatures multiples .Mais je dois dire , à la lumière de l’expérience de ce que nous savons de la Guinée d’aujourd’hui , une élection avec M.Alpha CONDE ne sera pas une élection. Lui-même a déclaré en mars 2011 à Dixinn«  qu’il faut être fou pour un Président de la République ,d’ organiser des élections pour les perdre ». .Il faut le prendre au mot, car c’est sa propre déclaration. Même s’il fait semblant de « changer de veste » parce qu’il en a l’habitude, sa stratégie initiale demeure. Après avoir trébuché aux législatives grâce à la pertinente présence des observateurs de l’UE qui l’a empêché de s’accaparer des sièges de la capitale, il a déclaré ne plus vouloir une participation de l’UE au financement des présidentielles. Il ajoute , malgré que nous n’avons pas des ressources financières pour lutter contre la fièvre Ebola ,pour avoir de l’électricité ou de l’eau , ou des routes qu’il financera les présidentielles par le budget national dédaignant ainsi les 26 millions d’euros de l’UE. Cette aide équivalente à prés de 250 milliards de GNF aurait pu servir à financer beaucoup de choses. Plus grave le gouvernement dit pouvoir débloquer 500 milliards de GNF pour l’organisation des élections.Vaste gâchis !

Pourquoi cela ? Parce que si l’UE verse les 26 millions d’euros , alors elle sera présente par ses observateurs et ses cadres techniques auprès de la CENI et sera sur le terrain le jour des élections.Ce que M. Alpha CONDE ne veut pas. Pourquoi ,il ne le veut pas ? Il dit que c’est une question de souveraineté et que tout pays doit « financer et organiser lui-même ses élections ». Nous sommes d’accord avec lui. Mais à condition d’en avoir les moyens. S’il faut pour cela faire des acrobaties comptables pour simplement empêcher que des observateurs puissent surveiller le processus électoral en privant ton pays de 250 milliards de GNF pour simplement que tu t’accapare du pouvoir ; alors ce président de la République est indigne de la fonction qu’il occupe.

Chers compatriotes , nous ne pouvons pas tourner longtemps autour du pot. Notre volonté d’aller dans le sens d’un processus dit légal avec un régime qui ne respecte pas la légalité, ne donnera rien. C’est de la peine perdue.

La souveraineté populaire ,source de tout pouvoir démocratique

Est-ce que la souveraineté populaire est légale ou illégale ? La souveraineté populaire est la plus légale et la plus constitutionnelle possible . Il faut prendre en compte une nouveauté importante. D’habitude et c’est normal ,un coup d’État doit être prohibé ,nous sommes d’accord là dessus. Accéder au pouvoir par un coup d’État n’est pas légal ni constitutionnel. Aussi empêcher que le processus électoral soit transparent est aussi illégal et anticonstitutionnel. Un régime qui va dans ce sens se met dans une dérive illégale et anticonstitutionnelle. Qui peut alors changer la donne si tel est le cas. C’est celui qui est investi constitutionnellement de la possibilité de rétablir le droit constitutionnel . Il ne faut pas s’attendre à ce que la cour suprême ait le courage et la droiture de faire ce travail. Donc il appartient ,aux jeunes ,aux femmes et aux hommes de se lever pour protester dans la rue pour réclamer le changement. Lorsque le pays est gouverné par l’absurdité , l’illégalité et la violation des libertés publiques, le recours à la rue est légale , est constitutionnelle et elle est légitime. C’est un droit constitutionnel inaliénable. Descendre dans la rue est légitime , car c’est une forme d’expression de la souveraineté populaire . Personne ne doit se sentir culpabilisée par des contre-vérités prétextant que descendre dans la rue est illégale. C’est un droit constitutionnel. La communauté internationale a beaucoup évolué sur cette question. Est ce que le nouveau régime de transition au Burkina a été condamné par la communauté internationale ? Non ! C’est pour vous dire demander le départ d’Alpha CONDE par la rue parce que n’avons pas d’autres possibilités de le faire est tout à fait constitutionnel . Engageons nous ,alors nous obtiendrons le soutien de la majorité de la communauté internationale parce que l’acte de souveraineté du peuple peut s’exprimer dans la rue par des manifestations et aussi par des élections . Si les élections ne peuvent pas permettre l’expression de la souveraineté populaire alors la rue peut permettre à ce que cette expression se fasse entendre. Nous avons l’obligation d’aller dans ce sens.

La lutte contre Ebola passe par la lutte contre la mal-gouvernance

Au moment où l’Ebola est en train de décimer notre population ,où nous sommes stigmatisés à travers le monde ,il est profondément irresponsable qu’un responsable politique n’aille pas dans le sens des intérêts fondamentaux de sa population. Au Libéria ,il n’existe plus que cinq cas de malades d’Ebola qui sont enregistrés. Nous nous en félicitons ,mais le pays qui pose problème est la Guinée. Ce que nous devons comprendre lutter contre Ebola passe nécessairement par un changement de la gouvernance . Une mauvaise gouvernance ne peut pas donner de bons résultats. Un bon chauffeur de camion peut amener à bon port tout véhicule en mesure de rouler, par contre un mauvais chauffeur quel que soit la qualité du camion ,même sorti d’usine enverra son véhicule se fracasser dés le premier virage. Nous n’avons pas de plus précieux que nos compatriotes , nos frères ,nos sœurs ,notre pays. Nous n’avons que cela . Est-ce que nous allons fermer les yeux et laisser Alpha CONDE nous envoyer en enfer ,car la question se pose en ces termes .C’est l’avenir de toutes les communautés humaines en Guinée qui est menacé par la gouvernance d’Alpha CONDE. Nous ne sommes pas là encore, pour dire qui sera le Président de la République ,qui seront les ministres ! Il faut d’abord sauver la Guinée de l’emprise d’Alpha CONDE sinon nous aurons tout perdu.

Les questions qui viendront tout à l’heure , nous permettrons de préciser certains points. Je cite souvent l’UFDG -Espagne comme une bonne référence , je vous exhorte à continuer dans ce sens !

Gracias !

 

 

 

Violences à Labé : Le siège local de l’UFDG saccagé !

Crise politique en Guinée
Violences à Labé
Violences à Labé

LABE- La situation est toujours tendue dans la capitale de la Moyenne-Guinée ! Après les violents affrontements qui ont ébranlé la cité de Karamoko Alpha le lundi 02 février, la situation reste toujours tendue dans plusieurs quartiers où des affrontements entre des jeunes et les agents des forces de l’ordre sont signalés.

‘’Au niveau du siège  de l’Ufdg, ils (forces de l’ordre : Ndlr) ont saccagé nos locaux, emporté des motos qui s’y trouvaient,  frappé toutes les personnes présentes sur les lieux. Il y a des dégâts  matériels  considérables, même notre  poste téléviseur n’a pas été épargné’’, accuse  l’honorable Mariama Tata Bah.

Et d’assener : ‘’ Ils  (les agents des forces de l’ordre, Ndlr) sont allés à l’hôpital régional où ils ont battu des médecins, même les malades ne sont pas épargnés, ils ont même arraché  les perfusions des patients. Des vitres sont parties en éclats’’ explique essoufflée, la députée Mariama Tata Bah  de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) jointe au téléphone par Africaguinée.com.

Selon un citoyen de Labé contacté par notre rédaction, les affrontements entre des jeunes et les agents des forces de l’ordre continuaient jusqu’aux alentours de 16h GMT.

Aux dires de MmeTata Bah, les activités n’ont pas repris dans la préfecture de Labé en cette journée de Mardi.  Le marché  central est resté fermé, pendant que  les forces de l’ordre circulent dans les camions et pick-up à travers la ville. Les forces de l’ordre continuent de sévir, notamment dans les quartiers de Daka  et de Bowloko, nous informe-t-on.

Une manifestation du principal parti d’opposition en Guinée, a été réprimée ce lundi 2 février 2015 à Labé. Une dizaine de blessés a été enregistrée lors des accrochages entre manifestants et forces de l’ordre.

Il est à noter que ces contestataires  dénoncent   les « mutations abusives et politiques » au sein de l’administration de la ville de Labé.

Du côté du Haut commandement de la gendarmerie nationale, notre rédaction n’a pu pour l’instant avoir aucune information fiable.

BAH  Boubacar  LOUDAH

Africaguinee.com

Human Rights Watch World Report (EN-FR): Guinea in 2013 – NOT a Pretty Picture

Manifestation_de_Bruxelles_22_Mars_2013ACKILLINGGuinean holds sign at demonstration against Alpha Conde which took place in Brussels on March 22, 2013
This week, Human Rights Watch, issued its World Report for 2014 which assesses the human rights situation throughout the world during 2013. Here is a link for the Guinea chapter which is in English (the link to French is at top of page).  Below are selected excerpts from the report.

 
Human Rights Watch has done a pretty good job of covering Guinea’s violent landscape and the impunity with which Alpha Conde and his  regime rule the country. Yet, there are two areas which HRW didn’t get right:  the nature of ethnic tensions in Guinea and the dynamic of the “violent” demonstrations.  Another post on this later.
 
There is nothing in this report that will surprise the overwhelming majority of Guineans. It’s shows clearly that, after stealing the 2010 presidential election, Conde arrived in office without a mandate to govern, requiring him to repress citizens who did not vote for him in order to cover his loss in the election.  Since the day he took over the helm of the country, nothing has improved for the people.  He’s driven the country to hell and seems to enjoy it.  
 
Excerpts from the HRW report on Guinea, 2013
 
Introduction 
 

Parliamentary Elections
 
“Parliamentary elections, not held since 2002, were to have taken place six months after the largely free and fair 2010 election of Alpha Condé as president. However, they were repeatedly delayed by opposition demands to address technical concerns involving the electoral list and the right of the diaspora to participate, among other issues. The delay exacerbated ethnic tensions, deepened a concentration of power in the executive branch, and generated considerable frustration within Guinean civil society and the country’s international partners.”
 
 
International Actors 
 
 “International actors—notably the United Nations Office of West Africa (UNOWA), European Union, France, the United States, and the Organisation internationale de la francophonie (OIF)—took proactive steps to resolve disputes over the organization of parliamentary elections, but rarely spoke out on the need for justice for past and recent crimes by state actors.”
 
 
 
 Accountability for September 28, 2009, and Other Crimes
 
 
“The panel has made important strides, having interviewed more than 300 victims and charged at least eight suspects including several high-level members of the security forces. However, progress continues to be stymied by insufficient government backing and support, including the government’s failure to place high-level suspects on leave from their government posts pending investigation and to satisfactorily resolve the judges’ outstanding request to question the former Guinean president, who is currently living in Burkina Faso. Some suspects have been in pretrial detention longer than the two years Guinean law permits.”
 
 
Judiciary and Detention Conditions
 
 
“Prison and detention centers in Guinea are severely overcrowded, and inmates and detainees lack adequate nutrition, sanitation, and medical care. The largest detention facility—designed for 300 detainees—accommodates some 1,100.”
 
 
Truth-Telling and Independent Human Rights Institutions
 
During 2013, the “Reflection Commission,” created by presidential decree in June 2011 to promote reconciliation, made no visible progress in fulfilling its mandate. The interim co-presidents appeared to limit its mandate to promoting reconciliation largely through prayer, while local human rights groups pushed for a commission that could meaningfully address impunity.
 
 
Conduct of Security Forces 
 
“On at least three occasions, members of the security forces attacked or failed to protect members of the opposition or their family members from violence meted out by ruling party militants. On several occasions, members of the security forces engaged in theft, extortion, and other crimes directed at people living in neighborhoods that largely supported the opposition. The police and gendarmes also failed to equally protect people during violent street demonstrations, including by standing by while protestors supporting the ruling party attacked and at times robbed opposition supporters.”
 
 
Freedom of the Media 
 
“In mid-August, soldiers stormed Bate FM in Kankan, shutting it down for airing President Condé being booed at a rally. At least three journalists were briefly detained. The station was later attacked and looted and one journalist was assaulted in the process. The attackers were allegedly supporters of the president.”
 
Key International Actors 
 
Guinea’s key international partners, notably the United Nations, European Union, Economic Community of West African States (ECOWAS), France, and the United States, remained largely focused on ensuring progress in the long-delayed parliamentary elections. However, they remained largely silent on the need for those responsible for the September 2009 violence. While they made frequent calls to end the violent exchanges between supporters of the opposition and ruling party, they largely failed to condemn abuses by the security forces or demand that they be held accountable for their crimes.” 
 

M. Kouchner, Whatever You’re Getting from Alpha Conde, It’s Not Worth Making a Fool of Yourself Spewing Anti-Opposition Propaganda

KOUCHNERCONDEAlpha Conde and Bernard Kouchner (long-time buds)
In an Africaguinee.com article, Bernard Kouchner, good friend of Alpha Conde, alleges that the opposition paid supporters to hold demonstrations in Guinea with the objective of destabilizing the country.  Kouchner is in Conakry visiting his old school chum, Alpha Conde.  Kouchner must have been in a talking mood.  He speaks on a range of topics and a little on the stream-of-consciousness side.
Open Remarks to Bernard Kouchner
 
M. Kouchner, Alpha Conde successfully stole both the 2010 presidential election (with your help) and the 2013 legislative elections, and holds a majority in the Assembly. Conde accomplished everything he wanted and everything you wished for him.  So, understand how ridiculous you look accusing the opposition of having paid its supporters to destabilize the country.  If the opposition had financed supporters, there would have been weapons and a better outcome.
 
 
When you accuse the opposition in this manner, you open a can of worms.  It is Conde administration officials and RPG loyalists, such as Conakry governor, Sekou “Resco” Camara and, and social security director, Malick Sankhon, who paid Malinke militias and Donzos to commit murderous attacks in opposition neighborhoods over the past three years, including an attack on the home of opposition leader, Cellou Dalein Diallo. When Diallo publicly accused Sankhon of financing such terror, Sankhon accused Diallo of defamation of character, but withdrew his complaint when he realized Diallo had the dirt on him
.
 
You huff and puff, but you can’t blow the opposition’s house down, primarily because it is ten times the size of the RPG.  If you recall, Le Canard Enchaine tried something similar, accusing the opposition of fomenting a coup, but the story was based on propaganda supplied by a Conde operative.  Le Canard Enchaine’s reputation was damaged irreparably.
Cheap shots look like cheap shots to everyone and, you, as a former Foreign Minister of France, may know that.  In 2010, you did the worst thing you could do to the opposition and the people of Guinea by delivering Alpha Conde to Sekoutoureya Palace.  No need to pile on.
 
 

National Assembly Kicks Off Monday, Three Candidates for Prez – Cellou Diallo Not Among Them

Cellou Dalein Diallo, president of the UFDG party of the Republican opposition, bowed out of the race for president of the National Assembly after confirming that fellow opposition leader, Jean Marie Dore, who declared his intention to run for Assembly president a few weeks ago, re-confirmed this weekend that he still intends to pursue the position as an “independent.”.  In an attempt to maintain harmony within the opposition, Diallo asked Ms. Marie-Anne Tofany Fofana, a UFDG Vice-President, to become the opposition’s candidate.

As it stands now, there are three candidates for the Assembly presidency and they are all from the Forest region:  Kory Kondiano – RPG candidate, Jean-Marie Dore – independent candidate, and Mrs. Fofana –candidate of the opposition.
 
Below is a guineenews.org article translated in English via Google, which provides more background.  If you wish to read the article in French, please click this link: Candidature de l’opposition : comment Dalein a désisté pour Mme Tofanny ?

Stay tuned . . .

Aboubacar Sylla, spokesperson for the opposition, offered the following background today:

“On Sunday morning, the Republican opposition was left to decide the choice of one candidate for the election of the President of the National Assembly. Elhadj Diallo, President UFDG, was chosen by the Republican opposition. I would say that the choice was imposed to be our flagship perch in the National Assembly. accepted this choice in the conditioning unanimously in opposition Regarding his choice. In other words, the president of the UFDG hoped that any Republican opposition, without exception, on his choice to wear our colors in parliament. This is why a Committee was formed consisting of the leaders of the opposition to meet with some political parties who were not present at the meeting this morning to get them to raise their position in relation to this choice and thus share his opinion with respect this application. This committee is made ​​at a political leader (Jean Marie Dore, leader of the Union for the Progress of Guinea), who had already expressed his wish to be a candidate for the election of the President of National Assembly and despite the many arguments that have been advanced by the emissaries, this political leader would not retract and agree to adhere to the collegiate position of the Republican opposition. Given the fact that his choice did not unanimously by all political parties of the Republican opposition, President UFDG decided not to run for the election of the Speaker of the National Assembly. Instead, the opposition elected a member of the UFDG, namely, the Vice-President Mrs. Tofanny, who will be the candidate of the Republican opposition to the election of the President of the National Assembly. leader of UGG s ‘is already declared candidate for weeks in this position. We hoped his support for the consensus decision, but for reasons of its own, the leader of the UPG thought he should keep his candidacy. So President UFDG who fought many years for cohesion and unity of the opposition could therefore not accept this choice focused on the person as this choice may present the picture of a disunited opposition. C ‘ so he decided not to attend. As we know, Jean Marie Dore is the only opposition leader who has declared his intention to run. No other leader has expressed in any case obliquely that desire. So, Jean Marie Dore maintains his candidacy, and the rest of the opposition has decided to that of Marie-Anne Tofanny, Vice President UFDG.”

Conde Signs Decree to Convene Guinean National Assembly on January 13 (FR-EN)

Link to French version follows directly and the English translation (by Google) follows next.

The National Assembly convenes January 13, 2014

In a decree read tonight on the state media, the President of the Republic shall convene the new National Assembly on the date of January 13, 2014 at 10 am.

Recall that the 114 members of which 53 Rpg-arc-en-ciel, 37 UFDG and 10 UFR were declared elected by the Supreme Court, 15 November 2013.

The final announcement came after the CENI, the organizer of the ballot on September 28, presented the Supreme Court with preliminary tallies.

Now, Guineans and development partners are eagerly awaiting the start of Parliament’s work to end the long transition which began in 2008, following the death of General Lansana Conté and the takeover by the CNDD junta.

B.Abdallah / Aminata.com

Conde Issues Decree to Convene the Nat. Transition Council to Handle 2014 Budget Bill, Not the National Assembly – Then All Hell Breaks Loose

Articles from Guinean news sites appear at the end, translated into English via Google with editing by Guineaoye.  Each article includes a link to the original French version.

Background

Yesterday, Guineaoye issued a post about Conde’s three-year sabotage of opposition efforts to participate in the governance of the country by continuously skirting and ignoring the law. The post focuses on Conde’s use of decrees to conduct the business of government and using the National Transition Council (NTC) for the necessary rubber stamping.  This approach assures him full control of the country without a democratic framework.  Without this framework, he avoids working with the opposition.

Yesterday, Conde provided a clear demonstration of his non-collaborative approach in politics.  He issued a decree to reconvene the National Transition Council (an interim legislative body created after the departure of junta leader, Dadis Camara, which continues its role until the seating of deputies in the National Assembly) to review the Finance Bill of 2014, which the administration says must be approved by a December 31 deadline.  According to Conde’s administration, the short timeframe prevents the government from sending the Bill to the National Assembly for review and approval because its recently elected deputies have not been seated yet.

Yesterday, the opposition issued a joint statement (further below) rejecting the government’s explanation, saying that Assembly deputies have been ready to take their seats since November 15, the day the Supreme Court handed down its decision on the “final” tally of votes in the legislative elections, claiming that Conde is dragging his feet on the formal convocation of the Assembly.  Further, the opposition demands that the Budget bill be directed to the National Assembly where new members can assure transparency on behalf of the voters they represent.  

Minister of Budget Mohamed Diarre defended Conde’s decision this morning in a presentation before the NTC where the bill is under review.  In addition, he provided some background on particular budget issues.  He stated there was a slowdown in economic activity in 2013 for which the government assumes full responsibility.  He explained that the slowdown resulted partly from mining, specifically, the Simandou project and the stopping of alumina production at the Friguia plant.  Further, he stated that the “political unrest” prior to the elections was a factor in the loss of investor confidence. 

Closing Comments

Rabiatou Serah Diallo, the chair of the National Transition Council, is the convener of today’s budget review meeting.  The opposition continues to be disappointed by Ms. Diallo’s performance, largely seen as kow-towing to Conde’s request for rubber stamps.  Many hoped that Diallo would be a leader on issues associated with the welfare of the populace, but her record remains lackluster.  And, the relationship does not seem to improve as, yesterday, Ms. Diallo criticized the opposition for its negative response to Conde’s decree by sending a “get over it” message.  

Diallo is a long way from the clenched-fist, union leader who marched with thousands along Fidel Castro Hwy in 2007 staring down the barrel of guns carried by mercenaries from Guinea-Bissau whom Lansana Conte employed to help get rid of his “labor problem.” Several people were killed and hundreds were injured.  Based on her labor background, Diallo began to be known throughout West Africa as a fighter for the people of Guinea.  When she became the president of the NTC, her notoriety increased in international circles, and many thought she would make a good president of Guinea.  It was smart of the government to co-opt the union leader by bringing her into the government. Now, Ms. Diallo will be remembered as Alpha Conde’s lackey.  

And, Mr. Conde is doing what he does best, exercising every option available to ensure a clandestine passage of legislation.  He by-passed the National Assembly because his Finance Bill of 2014 would not survive the scrutiny, especially of the opposition deputies.  Conde’s next battlefield will be the National Assembly using his familiar weapon of every under-handed, undemocratic means, otherwise he can’t win.

And, the international community’s brow-beating of the opposition into running in the 2013 election, not marching in the streets, making appeals about fraud to a fraudulently-operated Supreme Court and taking a seat in an institution where the majority of the RPG deputies arrived thanks to the fraudulent manipulations of the vote by the government and the CENI, shame on you.  Your hypocrisy knows no end. Continue reading “Conde Issues Decree to Convene the Nat. Transition Council to Handle 2014 Budget Bill, Not the National Assembly – Then All Hell Breaks Loose”

Opposition to Participate in National Assembly: Statement Reflects Conde-RPG 3 Year Campaign to Sabotage Opposition Efforts to Participate in Governance of Guinea

CONDESUPCTCONDE AND HIS DEPENDENT JUDICIARY

The Joint Opposition Statement appears in full further below, translated into English via Google.  You may view the French version by clicking on the following link.

Déclaration Conjointe : les Députés de l’Opposition Républicaine siègeront à l’Assemblée Nationale

After a government-sponsored, fraudulent legislative election on September 28, followed by a failed appeal to the Supreme Court, the opposition decided last week to seat its representatives.  The only exception is the party of Lansana Kouyate, PEDN, which decided not to seat its two candidates.
 
In a joint statement, issued on Thursday, December 12 (see below), the opposition gives reasons for its decision to seat representatives in the Assembly, in spite of threatening not to do so after the election.  Here’s an excerpt.
 
– The consolidation of peace and national cohesion in order to contribute to the establishment of a more stable and conducive to the improvement of living conditions of the populations socio-political environment;
– The possibility for opposition MPs to prevent the inappropriate adoption of laws which undermine democratic gains and fundamental freedoms;
– The ability of the opposition to initiate laws to contain the excesses of power in political, economic and social governance and promote the creation of basic social investments and more generally contribute to the fight against poverty, exclusion and injustice;
– The obligatory involvement of the Opposition, because of the lack of qualified majority of the presidential party in the definition and implementation of the conditions for the creation and functioning of the institutions of the Republic (Constitutional Court, Court of Auditors , Supreme Court, High Court of Justice, the High Authority of Communication, the Superior Council of Magistracy, Ombudsman, National Independent Electoral Commission, the High Council of Local Government, Independent National Institution for Human Rights).
 
Further, the opposition, resurrects the July 3, 2013, political agreement between the government and the opposition which was brokered by a heavy-handed Said Djinnit of the UN.  In this regard:
 
To enable it to achieve its objectives of promoting civil peace and safeguard political stability, the participation of the Opposition in the future parliament should be accompanied by the urgent establishment of a permanent forum for political dialogue with core mission is to ensure and take, where appropriate, all necessary measures for the implementation of all the measures agreed in the framework of the inter-Guinean political agreement of July 3, 2013, among which are:
 
– The recruitment of new technical operator who will be responsible for the revision of the electoral roll to be used for the presidential election of 2015;
– The development of an electoral calendar for the next elections, including local elections in Q1 2014
– Compensation for victims of violence occurred during the last events of the Opposition;
– The identification and prosecution of the perpetrators and sponsors of crimes committed by the security forces during these events;
– The effective implementation of constitutional provisions regarding the neutrality of public service and a fair access of all political parties in the public service media.
 
Many who read the opposition statement might wonder how it could have considered a boycott of the Assembly, given all the work it outlined for itself.  Ah, but nothing is ever quite as it seems in Guinea. The work outlined is noble and promises to address fundamental ideals upon which functioning societies operate. Yet, the opposition knows that in a Guinea ruled by Alpha Conde, through a one party dictatorship in which the opposition is treated like an enemy of the state, this stuff is nothing but a pipe dream.
 
The opposition statement’s greatest value is that it chronicles Conde’s three-year campaign to shut out the opposition by sabotaging its efforts, along with those of the overwhelming majority of Guinean voters, to freely participate in politics.  To accomplish this, Conde and his administration created an opposition-proof political process by doing away with the rule of law. In a lawless state, which Guinea is now, two things prevail traditionally: the people have no legal redress to actions of their government nor protection from unbridled, state violence.  Living in a country under these circumstances is dangerous and potentially life-threatening.
 
So, what’s in it for Conde to bring the country to its knees?  After stealing two elections, Conde has no choice.  When you steal an election, you arrive in office without a mandate to govern which means your control over the course of a country is diminished.  In turn, this leaves you vulnerable to coups and assassination attempts.  Conde was lucky to come to office when he did — during the proceedings of a toothless transition council and before the resurrection of the National Assembly.  This allowed Conde to rule the country by decree for three years.  Just as with the National Transition Council, Conde will pass along issues to the National Assembly for a rubber stamp, but the decrees will continue to flow.
 
The opposition knows its ability to operate within the Assembly will be seriously hampered by Conde and his RPG operatives.  Should the opposition have participated in the legislative elections?  Should it seat its representatives in the Assembly?  Damned if you do, damned if you don’t.  In the end, the opposition must have figured they were obligated to witness the destruction of their country, from a front row seat. 
JOINT STATEMENT:  The Deputies of the Republican Opposition to Sit in the National Assembly
Conakry, le 12 décembre 2013.
 
L’Opposition Républicaine.
 
The member parties of the Republican opposition, taking into account the views expressed by their respective bases and structures, taking into account the arguments of civil society and wishes expressed by the international community, decide to serve their members elected to the Assembly national legislative elections of 28 September 2013.
 
This decision is based on the following main reasons:
 
– The consolidation of peace and national cohesion in order to contribute to the establishment of a more stable and conducive to the improvement of living conditions of the populations socio-political environment;
 
– The possibility for the opposition to prevent the inappropriate adoption of laws which undermine democratic gains and fundamental freedoms;
 
– The ability of the opposition to initiate laws to contain the excesses of power in political, economic and social governance and promote the creation of basic social investments and more generally contribute to the fight against poverty , exclusion and injustice;
 
– The obligatory involvement of the opposition, due to the absence of a qualified majority of the presidential party in the definition and implementation of the conditions for the establishment and functioning of the institutions of the Republic (Constitutional Court, Court of accounts, Supreme Court, High Court, High Authority for Communication, Higher Judicial Council, Ombudsman, Independent National Electoral Commission, the High Council of local authorities, independent national human rights institution).
 
To enable it to achieve its objectives of promoting civil peace and maintaining political stability, the participation of the opposition in future Parliament must be accompanied by the urgent establishment of a permanent forum for political dialogue with core mission is to ensure and take, where appropriate, all necessary measures for the implementation of all the measures agreed in the framework of the inter-Guinean political agreement of July 3, 2013, among which are:
 
– The recruitment of new technical operator who will be responsible for the revision of the electoral roll to be used for the presidential election of 2015;
 
– The development of an electoral calendar for the next elections, including local elections in the first quarter of 2014;
 
– Compensation for victims of violence occurred during recent opposition protests;
 
– The identification and prosecution of the perpetrators and sponsors of crimes committed by the security forces during these events;
 
– Effective implementation of the constitutional provisions on the neutrality of the public service and equitable access for all political parties to the media public service
 
The Republican opposition noted that the Party of Hope for National Development (SARP), while reaffirming its membership of the opposition, has decided not to sit in the National Assembly.
 
The opposition welcomes its activists and supporters for their continued availability and thanked the international community for their invaluable commitment towards the completion of the political transition begun in Guinea since December 2008.
 
The opposition seized the opportunity to pay a final tribute to all victims of violence perpetrated during his peaceful protests and demands of current political authorities put an end to impunity final systematically accompanies these crimes and encourages their recurrence .
 
Aboubacar Sylla, spokesman